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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 22:19
Pour mieux vous y retrouver, regardez la liste des textes.  



Fleurs du Mal, Baudelaire,

Autres poèmes (Description rapide)


Au lecteur : poème liminaire


B. dresse le catalogue des péchés humains et montre que le Mal domine dans l’homme. Le plaisir ne peut être que clandestin ou éphémère. Il est marqué par la vision chrétienne. L’Ennui = malheur principal de l’homme = spleen = mal métaphysique à ne plus savoir trouver le sens à la vie. Il confronte l’homme avec les sentiments du néant et l’amène à l’angoisse et à la perte de vie.


L’Albatros


Il définit la fonction et la place du poète dans la société.

Albatros = poète = oiseau à grandes ailes → difficultés de se poser au sol. La 3ème strophe est un petit récit en mer sur un bateau marins / albatros sont martyrisés. Les hommes d’équipage = peuple qui ne peut pas comprendre. Albatros = poète à l’aise dans l’esprit, la pensée, le rêve, c’est une sorte de génie mais incompris face à la société, rejeté, maudit. Dans les sphères, il ne peut être à l’aise dans la société matérialiste.

B. s’oppose à la vision de V. Hugo qui lui refuse le poème dans la Tour d’ivoire, coupé des autres. Il se rapproche alors de Stendhal : écrit par « happy few » = élite intellectuelle. Très loin du poète engagé, pas de rôle social.


Elévation


B. reprend l’idée de Pascal : capacité des hommes qui par le pouvoir de l’esprit peut se projeter au-delà de l’espace terrestre, faire corps avec le cosmos, imaginer les espaces infinis : « immensité », « miasmes morbides » : tout ce qui est imparfait dans la vie. Rêver est un échappatoire comme l’Alouette : monter au ciel et chanter. Le poète fait corps avec la beauté de la nature. Le poème suivant : « correspondances » : montre la capacité d’entrer en contact avec la nature, synesthésie (=correspondances entre les différentes sensations pour ressentir une forme d’harmonie. Il met en place la théorie des correspondances : l’homme interprète ce que la nature lui donne. B. cherche à s’enivrer par l’esprit (décrypter la nature) et par le plaisir des sens.


L’ennemi


Sonnet classique. Rapide panorama de la vie : jeunesse tourmentée mais « brillants soleils » (=poème). Au moment de l’écriture, il considère le poème derrière lui, la mort approche mais garde les rêves d’avancer encore. « Mystique aliment » est une recherche spirituel. Douleur de vie = temps qui « mange la vie »

La vie antérieure


Vie antérieur reprend l’idée du métempsychose (=idée qu’à la mort, l’âme transmigre et s’incarne dans d’autres vies. Chez B. les souvenir = paradis perdu, vestiges des civilisations anciennes, forme de bonheur bien être par plaisir des sens. MAIS sentiments d’avoir oublié qch.


Les bijoux


Il célèbre Jeanne Duval, c’est un scandale car il est érotique. C’est une célébration de la beauté. Qu’il présente avec un physique « de belle animal », il insiste sur la couleur de la peau. Comparaisons/métaphores avec animal. Allusion au « cantique des cantiques ». B. insiste sur le désir de l’homme et sur le côté séducteur : tentation. Ambiguïté de misogynie. Derrière l’image il y a un côté inquiétant = corps couvert de sang. Beauté, volupté, plaisir des sens. Femme est passive « tigre dompté ».


Harmonie du soir


Cycle de Mme Sabatier. Inverse des « bijoux ». Relation platonique, spirituels. L’homme a une sorte de vénération. Le mystique construit entièrement l’image de la femme = souvenir sacré. Langage religieux. Théorie des correspondances et joue sur la répétition pour vertige : un PANTOUM (poème avec reprise des vers, litanies).


Une charogne


Adressé à Jeanne Duval. Promenade avec JD. Description de la décomposition des chairs de la charogne. Liaison avec décomposition humaine renvoie à l’idée de Pascal et Bossué : l’homme réduit le corps en décomposition, mouches, larves, chiens à sa matérialité. « Le cadavre, ce que quelque chose qui n’a pas de nom », Bossué.

Vision tragique → homme→ néant. Romantisme noir, mots hyperboliques : ordure, infection, etc… une beauté dans laideur absolue : l’ART. Esthétique de la décadence et humour noir.




Voir aussi: L'Invitation au voyage- Parfum exotique-Spleen (Quand le ciel est bas & lourd)   
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 22:17
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Fleurs du Mal,Baudelaire

Analyse de Spleen (Quand le ciel bas & lourd)



Intro :


Ce poème est à la fin de la 1ère partie. Plus on va vers la fin plus les poèmes sont sombre, de moins en moins de poèmes sur l’idéal. Il existe 4 poèmes nommés Spleen dans cette partie, celui-ci est le dernier et le plus connu. (Spleen : mot anglais créé au 18ème siècle, il signifie rate, organe ; la rate est l’organe des humeurs noirs.)

Au 19ème siècle, les romantiques prennent le mot qui renvoi au mal de vivre, d’ennui métaphysique.

Le poème d écrit le combat du poète et de l’homme contre l’angoisse, il est présenté sous forme d’allégorie car l’ennui et l’angoisse sont les protagonistes du poème.


Plan:


I Installation de l’angoisse (3 premiers quatrains)

1.La montée

2.Les images de lumières qui contribuent à l’angoisse

II.La crise d’angoisse (4ème quatrain)(dernier quatrain)

1.accélération du rythme du poème

2.???

III.La victoire du spleen

1.???

2.???

3.???

Dévelopement du Plan:



I Installation de l’angoisse (3 premiers quatrains)


1.La montée


B. construit l’avancée de l’angoisse avec l’anaphore quand.

Chaque quatrain = un élément

Progression sur un état intérieur :

-quatrain 1 : début de la montée de l’angoisse avec l’ennui. L’élément ciel est pesant et montre l’enfermement, un horizon bouché (vie), une vie lourde à supporter. Il y a un sentiment de pesanteur de l'âme traduit avec les sonorités et l’allongement des vers (alexandrin et enjambement renforcé par le « et »). C’est un rythme binaire. Lourdeur des mots et des actes avec « que » et « comme »

-quatrain 2 : élément Terre = cachot, prison (idée souvent évoquée par B.). Terre= que l’homme est soumis à la matérialité et au corps. L’homme se cogne aux limites de la vie. Espace négatif pour l’homme  idée malaise, mort qui ressort avec « humide » et « pourri ».

-quatrain 3 : élément pluie qui renvoie au ciel bas et lourd (du 1er quatrain) et à la prison (2e ). Métaphore filée : la pluie ressemble aux barreaux d’une prison. Humidité et image de l’araignée qui grouille dans l’espace mental c’est à dire les pensées déprimantes.

B. met en lumière la circulation entre le dedans et le dehors. Perception intérieur contamine la sensation de ce qui nous entoure.


2.Les images de lumières qui contribuent à l’angoisse


-v.4 : ténèbres intérieurs bien plus triste que la nuit noire. Oxymore et comparatif de supériorité sont hyperbolique et insistent sur le sombre de l’angoisse.

-v.6 : idée d’obscurité reprise avec la chauve souris. Dans un état d’angoisse il n’y a pas d’espérance.

-v.12 : le cerveau est un espace clôt qui grouille de mauvaises pensées qui sont condamnées à rester enfermées. Chauve-souris ou araignées sont des animaux entravés.

Le poète se représente comme victime subissant l’angoisse, les efforts ne peuvent pas surmonter angoisse. Présence d’une gradation c’est l’angoisse qui gagne.


II.La crise d’angoisse (4ème quatrain)(dernier quatrain)

1.accélération du rythme du poème


-la proposition principale concentre la crise d’angoisse.

-accélération du rythme. Absence de maîtrise, violence « tout à coup », « sautent », « lancent » (verbes de mouvement), « furie ».

-scènes silencieuses  devient un hurlement sonore et affreux, « des cloches ». C’est une plainte, un hurlement de désespoir.

-insistance et force de l’adverbe « opiniâtrement ». Présence des assonances « i », « a » dans la strophe pour exprimer plainte et souffrance et allitération en « t » et « que »

 

 

Suite en cours



Voir aussi: L'Invitation au voyage- Parfum exotique- Autres poèmes (rapides explications)
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 22:16
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Fleurs du Mal,Baudelaire

Analyse de Parfum exotique


Introduction :

Le poème est dans la première partie des « Fleurs du Mal », cycle consacré à Jeanne Duval rencontrée à Paris à son retour de l’île de la Réunion en 1842. Il restera avec elle jusqu’à sa mort. C’est un des 4 sonnets réguliers du recueil. L’idée est dans le titre. Parfum de la peau de la femme métisse → déroulement du rêve, bonheur. Rêves d’îles, pays tropicaux. Il est construit en 2 quatrains et en 2 tercets. Rimes embrassées. Il suit un voyage dans le rêve : il y a une progression. Le poème est construit en 2 parties, on le remarque grâce à la ponctuation.



Plan:



I.Les circonstance de la rêverie

II.La description de l’île

III.Vision du port et la synesthésie

Dévelopement du Plan:


I.Les circonstance de la rêverie


-moment de la rêverie et de la situation : v.1 et v.2. Ils sont construits sur des sonorités douces et de longs alexandrins font rentrer le lecteur dans la rêverie. Moment entre été et automne, en début de soirée, au lit avec sa maîtresse. L’odeur de sa peau provoque la rêverie, intimité amoureuse. C’est un rêve éveillé.

-la femme = le plaisir mais aussi la sécurité : elle est érotique et maternelle = image psychanalytique avec un retour à la mère

-v.2 et v.3 : symétrie : l’odorat amène la vision intérieur et retrouve le paysage de la Réunion.

-le paysage marin est immédiatement définit comme le paradis → « heureux ». Le bonheur est renforcé par la lumière du soleil. La lumière est intense « feux », « éblouissent » et permanente « monotone » → joie.

 le 1er quatrain met en place une image du bonheur. Les sonorités douces, les rimes riches, les enjambements (v.3 et v.4) et les alexandrins montrent et sont là pour la lenteur du poème.


II.La description de l’île


Il y a un simple point virgule entre les 2 quatrains, il n’y a pas de rupture et de continuité.

Les rivages déjà aperçus se précisent : une île (espace clôt) apparaît, image du paradis originel, tout ce qui fait l’image du jardin d’Eden est présent. Ile « paresseuse » où le travail n’est pas obligatoire, les hommes sont dans une sorte de paresse. Le travail = châtiment de Dieu (cf ; la Bible)

B. n’aime pas le travail, il revendique l’oisiveté. La nature est généreuse, abondante, féconde et belle « beauté singulière ». B. renforce l’idée par l’enjambement v.5 et v.6.

v.6 : symétrie de construction : « arbre singulier » : exotisme « fruits savoureux » plaisir des sens, goût.

La population est caractérisée par la santé du corps et la santé morale. Il donne à l’homme une force physique et donne à la femme une beauté morale. Il est misogyne, il dit donc que la franchise n’est pas courante chez la femme selon lui.


B. met en scène un monde qui ignore les péchés, le sens de la douleur, tout est donné à l’homme. Il est en osmose avec la nature. La strophe est construite sur un parallélisme : il fait ainsi ressortir la part du corps et de l’âme. La vie sur l’île : plaisir du corps et beauté de l’âme. Le but du voyage : un retour à un monde parfait grâce à l’imaginaire.


III.Vision du port et la synesthésie


2 tercets sont construits sur la même grammaticale : 1 seule longue phrase.

-Tercet1 : proposition principal renvoie au v.1 et v.3 de nouveau construction : odorat-vision. Une gradation : part du rivage de l’île à un endroit sur l’île. B. est ensorcelé par une femme qui amène en « charmants climats »= envoutants. Ce lieu = port = lieu d’arrivée du voyageur. Présenté comme un havre pour les bateaux « fatigués ». Synecdoque : « voiles et de mâts » pour les bateaux (partie pour le tout). Bateaux personnifiés renvoie aux hommes présentés comme fatigués.→ port = lieu du repos.

Traduction de cette fatigue : assonances en « a » et rythme lent (enjambement).

-Tercet 2 : proposition subordonnée de temps : simultanéité action et sensations. Toutes les sensations éprouvées en même temps quand on pose pied à terre. D’abord : olfactives, agréables : odeur des fleurs des tamariniers. Puis : visuelles : couleur insiste sur le « vert » ; le touché : sensation agréable de l’air et l’ouïe : chant des mariniers.

toutes les sensations, les plaisirs corps, sensuel, réveille la dimension spirituelle. Accentuation « dans mon âme ». Les hommes paradis premiers = corps + âme = unité 1. Tous les éléments naturels sont évoqués : le cosmos tout entier participe à la rêverie. Chaque strophe a un élément naturel.

Strophe 1 : lumière, dans tercets → couleur.

Strophe 2 : la Terre, dans les tercets → fleurs.

3ème éléments naturels : la mer (le port, bateaux).

4ème éléments naturels : l’air lié au parfum et à la musique.

Dans tercet 2 : rimes riches, joue sur homophonie.


Conclusion :

Un poème rare chez Baudelaire : il marque l’idéal. Les éléments du bonheur sont très divers, ils viennent de la présence de la femme, du rêve, du goût pour l’exotisme. Mise en application de théorie des Correspondances inventée par B. Au fond les sentiments du bonheur sont liés à la nature, l’homme est heureux au milieu de la nature. Le bonheur des sens atteint la dimension du spirituel = corps et âme. L’idée de l’amour est permis par la femme = médiatrice.

Les autres poèmes consacrés à Jeanne Duval ou d’autres femmes ont toujours une chute dans le spleen (=angoisse, ennui, sens métaphysique, sentiment du néant).





Voir aussi: L'Invitation au voyage- Spleen (Quand le ciel est bas & lourd) - Autres poèmes (rapides explications)
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 22:06

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Baudelaire

L’invitation au voyage



Intro :



Ce poème appartient à la première partie des « Fleurs du mal » et fait partie du cycle Marie D’Aubrun qui est passionnée et intellectuelle. B. a vécu 10 avec elle. Ce poème est aussi une invitation au voyage par l’imaginaire, un voyage vers le nord. B. a rêvé ce voyage à partir de la peinture (il était critique artistique). Il est écrit sous forme de triptyque (tableau construit en 3 parties).

La structure du poème correspond à 3 tableaux reliés par le refrain. Chaque strophe a 12 vers construits sur 5 et 7 syllabes (5 : pentasyllabe). Le refrain est un distique de 7 syllabes (heptasyllabe).

  1. L’analogie entre pays rêvé et la femme aimée.

  2. La description de la chambre des amants

  3. Harmonie du soir

  4.  


Plan:



I.L’analogie entre pays rêvé et la femme aimée

1.1er sizain

2.2ème sizain

3.Refrain

II.La description de la chambre des amants

1. Un intérieur hollandais

2.paradis originel

III.Harmonie du soir

1.1er sizain

2.Un tableau dominé par la profusion de la lumière

 

Dévelopement du Plan:



I.L’analogie entre pays rêvé et la femme aimée



1.1er sizain


Le poème commence par une apostrophe à la femme : « mon enfant, ma sœur » montre la résonnance affective du poème ; amour de tendresse, doux et tendre. Souligne la possession avec « mon », « ma ». Invite la femme à rêver avec lui vers un ailleurs « là-bas » non précisé. Pays de l’amour car « vivre ensemble ».

Débute par exclamation. Sonorités douces. Rythme lent et enjambement. « Aimer » apparaît en anaphore. Trouver un endroit où l’amour occupe toute la vie, aimer jusqu’à la mort : pays imaginé avec analogie entre la femme et le paysage.


2.2ème sizain


Jeu de miroirs et reflets. Pays → femme → inspire amour. Décrit analogie entre paysage et femme. Passe par son regard : expression des sentiments. Possède variations intensité, couleur, lumière → variations du ciel.

Ciel du Nord car il pleut. « Brouillés » : ciel et yeux → lumière voilée, tristesse→ expression des sentiments. Toutes traditions romantiques sont présentes dans les vers. On retrouve B. amoureux de la peinture surtout les paysages des peintres hollandais.

Dans cette évocation de la femme : ambiguïté : invitation alors qu’elle est en train de pleurer. « Traites yeux » femme qui trahit, amour impossible dans la réalité seulement possible dans les rêves.

Fait ressortir le « mystère » du désir et de la relation à l’autre. Diérèse « mystérieux » pour accentuer le mot.


3.Refrain

 

4 mots dont est fait le pays idéal pour B. harmonie : ordre et douceur. Qualités qui se complètent la beauté et la volupté. Plaisir spirituel, esthétique, sens. Monde de paix « calme », chacun sa place. Plus de soucis matériels, apparition du luxe. Refrain = idée de chacun sur les rêves. Vers impairs qui donnent musicalité plus forte.


II.La description de la chambre des amants

 

Deuxième volet du tableau


1. Un intérieur hollandais

 

Tableau de Vermeer _ Rembrandt

Intérieur hollandais : meubles antiques + tout ce qu’on apporte d’Orient (qui arrivait en Hollande). Fleurs, ambre « splendeur d’Orient » mode de l’époque. Intérieur cossu, renvoi aux mots du refrain « polis » et « luisants » renvoi à la lumière. « Espace » grâce aux miroirs. Tout est beauté, paix des corps et des âmes. B. utilise la théorie des correspondances.

Assonances en « en, e, a » sonorités douces et rimes riches qui donnent musicalité.


2.paradis originel

 

Explicité dans les 3 derniers vers. Bonheur trouvé dans l’amour et la beauté = bonheur originel. Langue « natale » (=langue de l’âme) recherchée par le poète. Pays comme chambre= patrie de l’âme. « douce langue natale » = langue poétique.

Refrain : contrepoids qui rappelle l’idéal

=> 1ère partie la femme est au centre, 2ème intérieur et 3ème ouverture vers monde extérieur.


III.Harmonie du soir

 

1.1er sizain

 

3ème volet et élargissement du rêve : de l’intérieur à l’extérieur « le monde ».

Poète croit et vit comme dans le réel = emploi du conditionnel dans 2ème strophe mais 3ème emploi du présent montre la réalité.

Adresse à la femme : « vois » partage de la vision

Ville évoquée : port → hollande (canaux) et échanges avec « bout du monde » : symbole du voyage. Bateau « rentrant » pas de départ.

Personnification des vaisseaux « humeur vagabonde » ils répondent aux désirs de la femme. Rêve permet d’assouvir les moindre désirs de la femme. Inexistence du manque et de la séparation des amants. Voyage autour de la femme et pour la femme.

L’Harmonie s’étend au monde extérieur.


2.Un tableau dominé par la profusion de la lumière

 

(2ème sizain)

Gradation lumière « champs, … monde » envahit tout l’espace

« Les soleils couchants » = monde merveilleux (dû aux reflets sur l’eau). « Chaude » = couleur du couchant, mauve et or.

=> Strophe : bien et paix. Monde endormit. Arrêt conflit des amants.

Suspension du temps comme les rêves. Monde idéalisé comme relation amoureuse. Dernier refrain ponctue et rappelle le monde « parfait »

Les enjambements et les douces sonorités renforcent la vision du rêve (v.29-30 ; v.35-36 ; v.39-40)

Strophe construite en 2 phrases.


Conclusion :


Il célèbre car harmonieux et musical (refrain) ; thème : amour mais avec départ possible vers idéal. Le rêve permet amour sans faille qui accorde aux amants le plaisir du corps et la plénitude de l’âme. Désir sans manque. Le refrain définit : idéal d vie de B. seulement atteint en rêve. Poésie = réparation.

Femme au centre car elle suscite le rêve et aussi le élément principal.

Retour vars parfum exotique. Vision de B. transfiguré par l’art.


Voir aussi: Parfum exotique-Spleen (Quand le ciel est bas & lourd)- Autres poèmes (rapides explications)
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