Intro:
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Voir Bio. M.D. + Contextualisat°+ Intros préc.
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Intrig. de M.C. extrémemt sommaire: bouleversés par crime pss°, un homme & une femme, témoins sc., se retrouve pdt qq. Jr ds café du meurtre. Ensemble, essayent de comprendre, & très vite, s'expr. des sentimts amour. sourdissants entre eux 2. Mais roman amour impossible, ds la lignée de tant d'autres (Denis de Rougemt.)(Tristan & Iseult, Roméo & juliette, La Princesse de Clèvre). Chap. 7 : véritable conc° roman (tt ville aprend «liaison»). L'attente aux abords propriété Desbaresdes, puis départ-renoncemt C.: signes précurseurs échec, q. chap. 8 va finaliser.
Question possibles:
Quelle conclus° ce passage apporte-t-il au roman de M.D. ?
Roman se dév. De rencontres en rencontres. Ds chacune, mêmes clichés. Rôle dénouemt: terminer hist. & délivrer message. (Candide). Ici, ultime renontre. Intéressant de voir cadre, observer si on retrouve même élémts. S'intéressera au cadre, mise en sc., ce qui se cache derière cette hist. .
Quel échos du titre peut-on retrouver?
I-On retrouve ce qu'on a ds tt les rencontres, ambiance début.
II-La séparat° n'est pas brutale, se fait «modérée & chantant».
Plan:
I-Cadre de la dernière rencontre Annes/Chauvin.
1)Rouge.
2)???.
3)Heure de la rencontre.
4)Sons.
II-Mise en scène séparat°
ou La séparat°, une célébrité tragiq., ds la sollenité de l'adieu.
1)Dialogues.
2)Agissemts des persos.
Dévelopement du Plan:
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I-Cadre de la dernière rencontre Annes/Chauvin.
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C’est ds ce chap. final que s’éclaire le mieux lacompo° musicale du roman, fait de l’accord d’un certain nb de motifs récurrents.
[Selon la q° : univers infernal du roman symbolisé ds ce passage par choix stylistiq. : répétit°, Leitmotiv, fréquent ds N. Roman]
1)….
L.6 (« couchant »), accentuée (« plus fauve »). L.30 : confirmat° (« Le couchant fut étincelant »).
«Fauve» : évoq. p e déjà cruauté, car ici, rouge= pass°, mais pass° qui va mourir, comme ds scène du café. Rouge brille pr la dernière fois («dernier feux»).
D’ailleurs, ds dernières lignes du roman, A.D. se retrouve «face» à cette lumière rouge, symboliquemt, on comprend qu’elle va devoir affronter de face cette pass° avortée, pr le reste de sa vie.
Rouge fait aussi allus° au sang crime passionnel qui hantait le roman.
Manque un passage
Annes & Chauvin ont un comportemt similaire au mythe caverne (Platon).
3)…
Depuis début, rencontres= fin de journée. Ici, idem, coucher de soleil. Leur histoire est dc achevée avt avoir commencé.
4)…
Sirène :
Accompagne amants depuis 1ère rencontre. Tjs présente mais + intense L.1 («énorme») & 10-11 («fut cette fois interminable») : ils la ressentent ainsi.
Fait office d’alarme, 2 hyperb. accentuent danger. P e aussi échos plainte d’A.
Quotidien :
Rappel : foule ouvriers. L.24 («une rumeur arrivait»), 25 («paisible & gaie»), 32(«conver° diverses»).
Vie paisible ville provinciale, trivialité bruits quotidiens = tonalité dram. dernière rencontre.
Habitude reprend dessus, idem sirème,L.12 («comme les autres soirs»)
àCes Leitmotiv recréent cadre habituel, avc cependt quelques nuances, semblant suggérer drame, avt son apparit°.
II)…
1)…
Prd peu de place.
Annes :
L.13,37,40 : rép° «j’ai peur» : exp° minimaliste, imprécise.
Exp° condensée : insiste portée message + intonat° va crescendo : verbes introducteurs L.13(«murmura»), 37(«dit») & 40 («cria»), pr se terminer en douleur physiq., L.43 («se plia jusqu’à toucher la table» : manifestat° corporelle.
Chauvin :
Antidialogue : discontinuité échanges.
Contenu pauvre : sous-conversat°. Silences= le + tragiq. Prise de parole très vague : L.16 «je ne peux pas» : on attend le C.C. Plusieurs possibilités imaginables : «aller + loin ds l’histoire», «Faire ce qu’il y a à faire pr reproduire le shéma initial : vs tuez».
Incapable d’agir. L.15 : tt le paradoxe de cet amour : qu’on sent possible («la rechercha, la recherchant»), & irréalisable («y renonça cependt»).
Duras utilise ici un de «ses» procédés : P.passé + P. présent:(insiste sur effort, profondeur recherche).
L.46 («on va dc s’en tenir là où ns en sommes») : portée de le sous-conversat° : rien n’a été formellemt dit, & pourtant C. arrive à une conclus°. Rupture apparaît p e L.47 («Ca doit arriver parfois») : «Ca» imprécis, sans doute renoncemt, mais n’est pas nommé, comme leur amour ds tt l’œuvre. «Parfois» : ref. à d’autres échéances, des histoires d’amour déjà arrivées.
2)…
Rituel d’adieux tragiq. :
Rite sacrificiel : se sacrifient eux même en rompant leur amour. Plusieurs gestes symboliq. :
*L.32 : Consomat° vin évoq. l’euchochristie (??)
* Imposit° mains qui a eu lieu un instant avat (pages 117.118 «il posa», «elle retira»), «rite mortuaire») : Rite rapellé ici. Le ft avc leurs mains mais ne le réaliserons pas, craignent la mort.
*L.19-20 : Baiser sans sensibilité, froid, sans désir.
àDs roman, contacts physiq. rares & glacés. Selon Dumas, fantsme & imaginaire bcp + forts q. réalité, svt décevante
[Chap.3 : «Vs aviez une robe noire très décolletée, «elle ajusta sa veste». Puis, évocat° chambre pr dénudation progressive. Tt est pensées.
L.23 («ce fut fait») : sentimt devoir, rite accompli (rappel. Scène première du café). Symbole tragiq : chœur. Ici, les clients : réf. trag. antiq. : dramatiq.
[Début théâtre : fête Dinysos, puis ‘étennd : autres dieu, puis uniquemt pr l’art. Chœur : rôle d’acteurs, commente act° centrrale+ Coryphée, chanteur, insite].
Patronne :s’est fait juge juque là, devient compatissante devant leur détresse.
On peut voir en elle une déesse de la fatalité, qui tricote pendt le roman son fils rouge, sauf à la dernière scène où elle le range définitivemt ( 2 p. avt). Le fils de la Parque est coupé, réf. Mytologiq. & tragiq.
Superposit° roman A./ C. & métaroman du début (crime) :
Allus° scène initiale pr ns permettre cette relat° : L.5 («le couchan t se vautra»)/ début roman («se vautrait») :. Passage marquée par morbidit(«mains froides», «rite mortuaire»).. Baiser frois, sans sensualité : même baiser première scène.
Patronne les assiste comme ds leurs derniers moments («avc une sollicitude dernière»), proximité.(«près d’eux).
Evoq. scène sacrifice, comlme rapas bourgeois : ici, les hommes st sacrifiés. Cependt, vis° dégradée, moderato Cantabile scène initiale : pas de pass° réelle, même mort n’est qu’un simulacre, histoire resta innaccomplie. Image très nég. Que ns donne Duras. (Denis de Rougemont).
A., sans en être consciente, a voulu vivre une histoire d’amour, un succédané de mort. Selon Duras, l’amour e paut véritablemt aboutir, car elle considère q. :
«Aucun amour au monde de peut tenir lieu de l’Amour».
«Tt amour vécu est une dégradat° de l’amour».
Amour intelectuel, fantasmé, bcp + intense que amour vécu. C’est p e ce refus de la décept° inévitable qui expliq. Le renoncemt final.
Bilan :
Ce texte donne à voir comment, ds Moderato Cantabile, la nouveauté de l’écriture va de pair avc un renouvellemt de la thématique romanesq. TT ds cette œuvre va à l’inverse des topos litt. Rom. IPas d’intrig. Trad., persos miment histoire supposée, se séparent sans q. rien n’est lieu, sinon cette vertigineuse mise en abîme verbale de leur propre désir. Roman de la non communicat0 é de la sous-conversat°, comme le témoigne 1er extrait.
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La présentation va être améliorée sous peu^^
Voir aussi: Biographie de M. Duras-Contextualisation de M.C. (élémts pour l' entretien & l' intro)- La leçon de piano- La scène du crime- 2° rencontre Annes/Chauvin- Le dîner bourgeois