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Mes Haines (1866), Zola
Préface
Passage « je hais les gens nuls et impuissants »… « au râtelier de la bêtise commune »
Mes Haines=recueil d’articles (de fond) car Zola journaliste
La Haine, au XXème siècle est très mal vue, contre Dieu, volonté de tuer. Ce recueil soulève donc des interrogations, des critiques
Pour Zola haines=soulagement
Z s’engage pr combattre contre la peine de mort, l’armée, l’injustice et la misère
Positivisme=science peut résoudre des pb, la science apporte le bonheur, plus tard = scientisme
Zola veut critiquer ce qui ramène l’Homme vers le bas.
Pbtiq : critique subjective des sots
démonstration polémique qui vire à la critique subjective
mettre en valeur la violence des propos de Z
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Cibles de l’argumentation de Zola
a) Des êtres animalisés / un pamphlet moraliste
b) Des connotations symboliques
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L’intellectuel victime de la sottise
a) Les hyperboles au service de la persuasion
b) Une vision critique des sots
On comprend donc le titre, relation de cause à conséquence + d’un côté ↑la lumière, de l’autre↓s’enfoncent ds fange. Les sots de la société nuisent à tout. Mais exagération de la part de l’auteur. Ce sujet est le cheval de bataille de nombreux auteurs (Bouvard et Pecurché). Ces sots ne pensent pas mais répètent.
Il y a cependant un risque de viser trop de personnes.
Ce texte entraîne le débat. Thèse adverse démontée, propre thèse
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Cibles de l’argumentation de Zola
a) Des êtres animalisés / un pamphlet moraliste
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Pr stigmatiser les imbéciles : images animalisantes, 2 métaphores un peu filées :
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Comparaison avec oies (comme des oies ac des yeux ronds, qui se dandinent)=sottise, ils ne comprennent rien, hésitation
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Ac le vaches (ruminant, foin, râtelier)=propre satisfaction de son corps, ne pensent qu’à manger, qu’à vivre
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Crapaud (bave, croupissent ds la mare)=celui qui est laid, stupide
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Porcs ou hippopotames (s’enfoncent dans le fange, ventre)
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Ce sont des images violentes=pamphlet, attaques violentes et subjectives
b) Des connotations symboliques
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Ici tout est fondé sur des symboles
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Nuls, impuissants, ces gens là =gradation crescendo puis néant (profondément méchant), ces personnes ne sont rien puisqu’elles sont incapables de comprendre le progrès
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Attitudes humaines (rires niais, absurdes sentences) mais détruites par les adjectifs
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Métaphores symboliques (sentier glissant) : leur simple présence nuit au progrès
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Présentation symbolique de l’archaïsme et de la modernité (au sortir du vieux monde, nous nous hâtons vers un monde nouveau)
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Or ces gens sont totalement refermés à la modernité. Zola les juge dangereux pour lui (je suis triste) mais surtout pour la société
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L’intellectuel victime de la sottise
a) Les hyperboles au service de la persuasion
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Interjection « et quoi ! » montre un engagement affectif
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Images fortes (l.14 15), éléments qui apportent le bonheur (nous emportent chair et esprit)
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Enfantement l.16 : engagé pour défense modernisme
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Idées de mouvement (enfantement, nous emportent) =tournant du monde, rapidité des phrases, accélérations
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Image des sangsues renforce impression de gène, de blessure
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Métaphore lumière, ouverture du monde
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Positivisme :mise en avant du progrès
b) Une vision critique des sots
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Cet âge gras et inquiet
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S’opposent à la lumière (hibou, ils se bouchent leurs yeux)
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Ils arrêtent les gens bien, se jettent dans leur jambes
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D’où réaction épidermique, Z souffre physiquement (brulé mon sang et brisé mes nerfs)
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Ils sont sur nos bras =empêchent de travailler
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Rythme binaire voire ternaire, mettre en valeur l’amplitude